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Les enjeux du #PLU bioclimatique

Annoncée en décembre 2020, la Révision du #PLU a été présentée en mars dernier par la présentation du Pacte pour la Construction Parisienne.

Ce pacte recense par 10 objectifs principaux, les lignes directrices du futur PLU parisien. En bref, Écologie, Économie locale, nouveaux usages du bâtiment et optimisation du bâti existant résument ce pacte et vraisemblablement le futur PLU.  


Mais plus avant, le PLU, c’est quoi ?


Le Plan Local d’Urbanisme a la vocation première d’harmoniser nos villes et d’assurer une cohérence territoriale. Aussi, de garantir une homogénéité dans les constructions, protéger les quartiers à proximité de biens classés et historiques, de conserver zones agricoles et naturelles. 

Ces documents municipaux régissent également vos servitudes, les accès de votre terrain à la voie publique, vos raccordements aux différents réseaux type : eau potable, électricité, réseaux internet etc. Il indique :


> les possibilités de constructibilité pour
> chaque parcelle.
> les délimitations avec les voisins,
> les hauteurs de construction,
> les matériaux à utiliser,
> l’aspect architectural général, etc.


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Qu’est ce qui change ?


Auparavant, les PLU s’inscrivaient dans une politique de construction liée à des usages d’un certain temps, valorisant la place de la voiture par exemple.
Dorénavant, à la vue des différentes révolutions qui ont secoué notre monde dernièrement, aussi bien écologique, digitale que sanitaire, il est devenu nécessaire de construire différemment.

Dans le pacte pour la construction Parisienne, 10 objectifs annoncent les grandes lignes directrices qui vont toucher le futur de Paris.


1. Promouvoir la mixité dans les projets ;
2. Éviter l’imperméabilisation des sols et enrichir la biodiversité ;
3. Protéger la végétalisation, la développer et créer des îlots de fraîcheur ;
4. Protéger le patrimoine, insérer le projet dans son environnement immédiat ;
5. Restructurer plutôt que démolir, réemployer plutôt que jeter ;
6. Sobriété énergétique et bas carbone ;
7. Favoriser un chantier optimal, qualitatif, à faible impact sur son environnement et créateur d’opportunités économiques ;
8. Dimension collective du projet: Urbanisme de transition et participation citoyenne ;
9. Création de « communs », mixité des usages, mutualisation et démocratisation des bâtiments ;
10. Réversibilité, évolutivité et modularité.

En deux mots ce qui change :  le besoin et l’usage, vs le zonage.

Face aux nouveaux usages dans les villes : mobilité douce, valorisation des commerces locaux, services aux bâtiments, diminution de l’usage des véhicules en villes, digitalisation.


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De nouveaux besoins ont émergés :


Soutenus par la ville, les citoyens sont sollicités pour proposer des usages auxquels devront répondre le PLU

Parmi ces 30 propositions, voici quelques exemples précis de ces nouveaux usages 


> Dans les parkings souterrains, prévoir des espaces sécurisés pour les vélos à proximité des stations de RER/métro et des emplacements pour les véhicules des travailleurs de nuit avec des tarifs préférentiels.

> Adapter une démarche environnementale pour les constructions parisiennes (murs, rues et places végétalisées, récupération de l’eau et de la chaleur).

> Développer des programmes neufs ou en réhabilitation incluant mixité urbaine, sociale et fonctionnelle (locaux partagés, habitat social et privé, habitat temporaire, entreprises, crèches, écoles, bibliothèques…).


Favoriser la transversalité des bâtiments dès la construction pour anticiper les futurs besoins , exemple : à l’avenir, transformer des immeubles de bureaux en résidences étudiantes.


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Quels intérêts et pour qui ?


Désormais, les constructeurs seront valorisés pour leurs aptitudes à cibler un besoin simple et à y répondre dans leurs projets.
Pour cela, les projets s’inscriront moins dans ce que le bâtiment apportera aux résidents mais plus dans quel environnement il s’insérera.
Pour les faiseurs (@constructeurs, @promoteurs) c’est l’opportunité de penser la ville autrement.

Construire moins tout en valorisant l’espace construit :

> plus d’espaces verts
> des espaces, des tiers lieux de partage pour favoriser le lien social, et les services aux usagers.

Dans un contexte de ville intelligente et de quartier connecté, chaque projet de construction répondra à un besoin local (places  de parking, espaces d’agriculture urbaine, espaces tertiaire modulable) ouvert et valorisable auprès des autres résidences.

Ainsi, nul besoin de répliquer à l’identique, à l’échelle d’une ville ou d’un quartier,  des résidences avec leurs lots de parkings, caves, local vélo,… qui alourdissent les coûts de construction et impactent négativement l’environnement.

Pour les administrateurs de biens (@bailleurs sociaux, @syndics) c’est l’opportunité d’utiliser des outils qui passent d’une typologie de bâtiment à un autre, sans surcoût :

exemple : un immeuble de bureaux transformé en résidence étudiante, grâce à la dématérialisation, la digitalisation, des services comme la gestion et le contrôle d’accès sont réutilisables sans surcoût

De cette manière, le bâtiment n’est pas figé à un usage voulu dès sa construction.
Transversale et modulable, le bâtiment peut répondre à un besoin temporaire en bureaux et se transformer par la suite en résidence.
Le gestionnaire équipé d’outils digitaux pourra y répondre facilement et assurer une valorisation complète de ces bâtiments sans surcoût.

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Ma vie de gestionnaire de copropriétés
Quel évènement planétaire* pourrait être la vitrine de l’innovation à la française et le démonstrateur de la transition écologique ?
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